10.7.08

Intervention Dossier Neder-over-Heembeek

Je suis intervenu dernièrement ( le 27/05) en commission aménagement du territoire dans le cadre d’une interpellation de Marion Lesmere à Mme Françoise Dupuis, secrétaire à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement et de l’Urbanisme concernant le projet de construction d'un immeuble de 31 appartements sociaux rue du Molenblok à Neder-over-Heembeek. Cela renvoie à une problématique qui se pose souvent ces derniers temps et notamment à Ixelles avec le projet de construction de logements sociaux chaussée de Boisfort (plus connu sous le nom de projet Ernotte) Pour ceux qui voudraient le compte rendu de l’ensemble des débats, qu’il s’en réfère à l’adresse suivante : http://www.weblex.irisnet.be/crb/questframe.asp La question soulevée par Mme Lemesre met en évidence l'importance de la procédure urbanistique. Il importe, dans ce dossier comme dans d'autres, de viser la plus grande transparence possible. Les habitants ne doivent pas avoir l'impression de se trouver face à un projet qui doit être réalisé coûte que coûte, comme un rouleau compresseur, parce qu'il s'inscrit dans la phase de réalisation d'un plan logement. Nous devons tenir compte de deux points essentiels : - Tout d'abord, la question de la dispersion : un amendement devrait être inséré dans ce plan, qui prévoirait d'éviter une trop grande concentration d'une population qui vit des difficultés économiques, ce qui peut poser des problèmes sociaux. - Ensuite, la question de la procédure : il est essentiel, même si l'on tient à faire avancer un dossier, que la population soit informée des modifications apportées à un projet et qu'elle puisse formuler des remarques. Mme Quix a évoqué la volonté de ne pas dépasser certains budgets, ce qui aboutit à stationner des véhicules en voirie, à ne pas prévoir d'ascenseurs dans certains immeubles... et génère des problèmes. Je suis alors intervenue pour critiquer la philosophie de ces projets. L'implantation de 900, voire 2.000 nouveaux habitants doit tenir compte de la question des équipements. Dans tous les projets encours jusqu'ici, ce sont les autres niveaux de pouvoirs publics - c'est-à-dire pas la Région mais les collectivités locales – qui doivent investir dans les plaines de jeu, les locaux communautaires, les crèches, écoles et autres équipements. Le défaut de ce plan est qu'il s'agit d'un "plan briques", qui se focalise sur la construction en négligeant tous les aspects connexes, qui sont pourtant essentiels pour le bon fonctionnement du projet, le bien-être de cette population et de toute la population qui vivait sur les sites existants avant l'arrivée des nouveaux habitants.