3.2.09

Communiqué de Presse sur le Goulet Louise

Permis déposé pour la rénovation des bâtiments abritant des bureaux et des commerces au Goulet Louise. . Nathalie Gilson, Députée bruxelloise et Echevine de l´Urbanisme à Ixelles se réjouit de ce qu’à nouveau la discussion avec les acteurs de terrains ( promoteurs, architectes, commercants, ..) ait porté ses fruits pour aboutir à un projet qui rencontre les besoins commerciaux en terme de superficie, sans dénaturer le patrimoine. « Vous vous souviendrez de la saga « Goulet Louise » de décembre 2007, nous dit-elle, La commune d’Ixelles, soutenue par les représentants régionaux avait été défavorable à la démolition- reconstruction avec le seul maintien des façades des immeubles sis avenue Louise 32-46 à Ixelles. Alors que le promoteur et les architectes soutenaient que l’immeuble devait être entièrement détruits sauf les façades, j’ai toujours été convaincue de la nécessité d’une rénovation plutôt que d’une démolition de ces immeubles. » Le projet qui vient d’être déposé, répond aux remarques émises par la commission de concertation sur le précédent projet : il s’agit d’une rénovation dans le respect des éléments patrimoniaux de l’immeuble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il n’y a plus un seul grand commerce spécialisé mais 7 commerces clairement différenciés de superficies variant entre de 24, 200 et environ 400m².Trois commerces existants sont maintenus. La cour intérieure a été dégagée, les espaces bureaux aux étages sont disposés de telle sorte que sur un tiers de l’immeuble la configuration permettra le cas échéant le retour au logement. « Je me réjouis de l’avancement du projet, ajoute Nathalie Gilson. Je lutte, à mon niveau de compétences contre les chancres dans le Haut de la Ville. Avoir permis l’installation de Cityscape est sans conteste un pari gagné, tout comme l’approbation d’un plan particulier d’aménagement dans un délai à peine plus long que celui imparti par le Cobat, sans compter la délivrance d’un permis pour les galeries Toison d’or. Les divers acteurs doivent entendre clairement et le plus rapidement possible ce qui est tolérable ou non. Pour ma part, j’attache de l’importance au respect du patrimoine qui, à mon sens, est un avantage indéniable pour les enseignes du Haut de la Ville, notamment. » A chaque projet commercial revient la question du type de commerce, chacun sait que la compétence d’urbanisme ne peut porter atteinte au principe constitutionnel de liberté de commerce et d’industrie. Mais via des conditions en terme de superficie et de patrimoine, notamment, la volonté de promouvoir des commerces de qualité reste possible. La question des commerces à Bruxelles a déjà fait coulé beaucoup d’encre. Il n’est pas évident que la superficie d’un commerce garantisse nécessairement le type de commerce à venir (haut de gamme, luxe, moyen de gamme) mais il est certain qu’il ne faut pas interrompre la promenade des chalands et qu’il convient de leur offrir une diversité de vitrines attractives. A ce titre, Nathalie Gilson espère que l’ARAU qui a déposé une pétition pour le classement du bien ne bloquera pas les procédures en réactivant sa demande. « Sans détournement de procédure, je perçois une rénovation de qualité, que je souhaite voir mise en œuvre le plus rapidement possible, pour les commerces directement ou indirectement concernés. Les travaux devraient impacter beaucoup moins sur la circulation dès lors qu’il ne s’agit plus de démolir- reconstruire. »