20.11.08

Intervention en Commission de l'Environnement du 04/11

Le débat était ouvert ce jour là sur les primes à l’énergie. J’en ai profité pour intervenir sur le problème du préfinancement des investissements, car cela représente souvent des sommes importantes que tout le monde ne peut pas se permettre. Je pense que ce problème de préfinancement doit en décourager plus d’un à franchir le pas. On pourrait envisager un préfinancement de la totalité de l’investissement par les pouvoirs publics, ou avoir recours à d’autres formules, comme des partenariats publics-privés ou le système du tiers investisseur. J’ai donc interrogé la Ministre Huytebroeck sur les positions et la politique développées par le gouvernement sur cette problématique. Comme j’aime assez la logique qui veut que les pouvoirs publics montrent l’exemple j’ai demandé si une réflexion avait été menée pour doter de panneaux photovoltaïques les bâtiments dont la Région a, de manière directe ou indirecte, la maîtrise. J’en ai profité également pour demander un bilan du nombre de primes accordées pour le photovoltaïque. La Ministre pour réponse, a rappelé que « l’essentiel des primes énergie à Bruxelles est dévolu en priorité à l’efficacité énergétique et porte sur l’amélioration de l’isolation, l’optimalisation du vitrage et du chauffage, la promotion de la maison neuve passive et la rénovation basse énergie. Et donc seule une petite part concerne le système photovoltaïque. La promotion de l'énergie photovoltaïque avait pour seul objectif d'amorcer le marché. Pour ce faire, en particulier sur le marché des petits systèmes, une première prime énergie est apparue en 2007 et le régime des certificats verts pour la production d'électricité verte a été revu, faisant de Bruxelles la Région où les aides aux petits systèmes sont pour l'instant financièrement les plus intéressantes. Le régime des primes énergie étant révisable chaque année, la Région peut moduler ses aides en fonction de la vigueur du marché, de l'évolution du coût des équipements, des moyens budgétaires disponibles et des objectifs européens. Il serait par ailleurs souhaitable d'imposer un audit énergétique aux candidats à la prime photovoltaïque, afin d'avoir la garantie d'une isolation optimale des bâtiments concernés. C'est pourquoi nous envisageons la réalisation d'un audit énergétique préalable. » Elle a également ajouté que « le secteur tertiaire bénéficie déjà de dix-huit primes énergie. Dans le cadre des projets PLAGE, lancés dès 2004, des secteurs tels que les bâtiments communaux et les hôpitaux ont bénéficié d'un soutien financier de la Région pour mettre en place une gestion efficace de l'énergie. Tout comme le secteur résidentiel, le secteur tertiaire devra être encore davantage encouragé, notamment par des moyens financiers, à procéder à des économies d'énergie pour réduire les émissions de la Région à l'horizon 2020. Les mesures nécessaires sont en cours de préparation, dans le cadre plus global du Plan climat de la Région de Bruxelles-Capitale. » Après avoir précisé que le nombre de primes à destination des particuliers pour l’installation de panneaux photovoltaïques était de 9 en 2006 et de 25 en 2007, la Ministre de l’Environnement a continué en disant que « favoriser l'investissement permettrait, certes, de venir en aide aux personnes, en particulier aux plus fragilisées, mais la question reste avant tout budgétaire. C'est en fonction de ce critère qu’ils ont revu l'arrêté relatif aux primes à la rénovation, en envisageant un système de préfinancement. Dans le système de la performance énergétique, ils ont lancé en 2008 le prêt vert social, à destination des ménages les plus défavorisés. Il vise des investissements consentis au niveau de l'isolation. L'idéal serait d'étendre ce système à d'autres catégories de personnes, tout en maintenant son caractère social. Mais les négociations avec les banques à ce sujet n'ont pas du tout été faciles. L’engouement initial s’est fort amenuisé par la suite, ce qui ne facilite en rien les choses. » Quoi qu'il en soit, la Ministre nous dit qu’ils doivent aller dans le sens d'une généralisation du système d'aide à l'investissement. Les chiffres peu élevés des entreprises qui se sont dotées de panneaux photovoltaïques seraient dus à certain nombre de restrictions, qui empêche la rentabilité économique d’être optimales pour ces dernières, mais une forte hausse serait attendue pour la période 2008-2010. Evidemment je rejoins la Ministre sur la priorité donnée à l’isolation, elle constitue le premier pas indispensable avant toute autre démarche. Pour bien faire, il faudrait procéder à un audit systématique gratuit des habitations pour déterminer les travaux idéaux pour une meilleure performance énergétique. Le nombre de primes aux particuliers pour les panneaux solaires reste très faible, mais bon s’il ne s’agit que d’une « amorce », on peut s’attendre à des jours meilleurs. Je déplore également que la Ministre ne soit pas plus proactive pour que les pouvoirs publics montrent davantage l’exemple pour leurs bâtiments et pour développer le système du tiers-investisseur. Je m’en suis tenu aux grandes lignes de mon intervention, mais si vous voulez en savoir plus et lire l’entièreté du débat, allez sur le weblex (la base de données du suivi des travaux parlementaires) à la page suivante: http://www.weblex.irisnet.be/Data/crb/Biq/2008-09/00006/images.pdf Pour en savoir plus sur les primes régionales à l’énergie : http://www.ibgebim.be/Templates/Particuliers/Niveau2.aspx?id=70&langtype=2060

7.11.08

Question d'actualité: Les derniers rebondissements concernant le Bilc

Aujourd'hui, j'ai posé une question d'actualité à propose du Bilc lors de la séance plénière. Le Bilc, pour Brussels International Logistic Center, est un dossier complexe qui a soulevé nombre de question dans le passé. D'après le journal du Soir du 27 octobre dernier, le Conseil d'administration de la SDRB (Société de développement régional de Bruxelles) avait décidé d'approuver le projet du Bilc, le centre logistique de Bruxelles, sur le site de Tour etTaxis. Pourtant, quelques jours plus tôt, le délégué de la SDRB à laCommission de concertation avait cautionné la position de la Ville deBruxelles et de l'IBGE de demander une étude d'incidence pour le projet, ce qui pour la Présidente du Port « équivaut à tuer le projet ». J'ai demandé à Benoît Cerexhe, Ministre de l'Economie et Mme Grouwels, Secrétaire en charge du Port de Bruxelles, de nous expliquer ce revirement de position de la SDRB sur un dossier ayant fait l'objet d'une décision par le Gouvernement. Je voulais savoir si le partenaire privé du projet avait déjà manifesté son inquiétude aux membres du Gouvernement et si le peu de réaction du Gouvernement ne traduisait pas finalement une envie de conférer au Bilc un enterrement de 1ère classe. Ce à quoi il m'a été répondu que le Gouvernement continuait à soutenir le projet malgré la position de la déléguée de la SDRB. Belle cacophonie, n'est-ce pas?...!

Action Journée du diffuseur de presse

Aujourd'hui, c'était la journée du diffuseur de presse, celle-ci a pour but de valoriser le réseau des diffuseurs de presse indépendants qui vont, par le biais d’actions variées, de petits gestes et autres cadeaux, remercier leur clientèle tout au long de la journée. C’est aussi l’occasion aux clients les plus fidèles d’avoir un petit geste, ou une parole sympa pour son « libraire préféré ». Pour de plus amples informations, voir le site officiel : www.jdp2008.be/.
Pour l'occasion, j'ai répondu à l'invitation d'un libraire de venir me mettre à sa place pour mieux me rendre compte des difficultés liés à la profession. J'étais donc derrière la caisse de la librairie (Librairie Info-Culture au 123 rue du Midi à 1000 Bruxelles) entre 10h et 14h. Même si il est un peu tôt pour faire un bilan, je ne peux que me féliciter de cette démarche dont les gens paraissaient enchantés. Non seulement, nous avons abordé les différents problèmes rencontrés par les petits commerçants en général (sécurité, propreté, fiscalité, concurrence, etc) et les libraires en particulier(c'est une profession très exposée et qui accuse le coup comme on a pu le lire récemment dans la presse), j'ai pu ainsi revenir sur les différentes politiques du Mouvement Réformateur en la matière mais j'ai également abordé bien d'autres sujets avec les clients de la librairie. Eux aussi ce sont montrés très enthousiastes et j'en suis vraiment contente. On se plaint souvent du "fossé" entre le mandataire et les électeurs et c'était là une bonne occasion de le "combler". Je tiens à remercier ici Albert Charlier pour son invitation ainsi que tous les gens que j'ai rencontré durant cette action et qui se sont montrés particulièrement sympathiques.