17.7.08

Colloque Urban Forum du 25 juin: Interview

Suite à ma participation à l'Urban Forum du 25 juin dernier est paru dans la Revue ALTER ECHOS numéro 255 reprenant les actualités sociales du 20/06 au 03/07/08, l'interview suivante: "Ixelles entre ateliers, bureaux et logement. Le 25 juin dernier, le ‘Think tank for city actors’ organisait son Urban Forum1 réunissant des acteurs publics et privés du secteur du logement autour du thème ‘La reconquête du logement et l’équilibre des fonctions urbaines’. On y a évoqué entre autres l’exemple ixellois avec l’échevine de l’Urbanisme, Nathalie Gilson. Au centre du débat : la mixité des fonctions : bureaux, ateliers et logement doivent coexister. Concrètement, on a abordé la question de la réhabilitation en logements des ateliers situés à l’intérieur d’îlots. « Leur nombre est à chiffrer. Une étude menée par la SDRB est en cours. La volonté du collège est d’en maintenir un maximum car il faut maintenir la mixité des fonctions notamment économiques. En cela, nous avons rompu avec le collège précédent. Néanmoins, il faut reconnaître que certains ateliers ne pourront plus jamais servir et réaffecter ceux-ci en logements paraît, dès lors, une bonne solution », explique l’échevine de l’Urbanisme. Quant à la réhabilitation des étages des commerces, la commune la soutient en demandant la création d’une entrée privative quand une demande de permis est introduite. « De plus, le marché fait son effet. La rentabilité du logement ayant augmenté, les propriétaires y sont plus réceptifs », glisse l’échevine qui cible principalement les commerces de la chaussée d’Ixelles. Une proposition du MR. Le débat, on le voit, est aussi idéologique et politique. Quand le Forum aborde la question des partenariats public-privé (PPP), l’échevine, qui est aussi députée bruxelloise, lance immédiatement sur la table une proposition d’ordonnance du MR. « Ce que nous voulons, c’est la création d’un Centre régional d’expertise qui soit à la fois à la disposition de la Région et des communes comme cela existe en Flandres ». L’intérêt serait de cumuler les expériences dans les mêmes mains. Autre disposition souhaitée par le MR : l’établissement de règles plus souples pour la prise de participation des pouvoirs publics. « Il est important de pouvoir être partenaires jusqu’au bout d’un processus », nous dit Nathalie Gilson qui soutient aussi l’allocation-loyer pour favoriser la mixité sociale. Autre cheval de bataille de la commune d’Ixelles : l’intégration de l’éco-construction dans la politique de travaux. « Il s’agit d’un axe transversal essentiel dans notre politique. Les économies d’énergie sont cruciales pour notre avenir », argumente l’échevine. Autre exemple de cette politique : la commune a mis en place une prime communale pour la réhabilitation des citernes d’eau de pluie. « Nous sommes la seule commune à proposer cette prime », se réjouit l’échevine. La question des grands projets. Point trop de logements, donc. Pour l’échevine, il faut maintenir la mixité des fonctions sous peine de risquer des problèmes d’équilibre sur le long terme. Elle s’oppose en tout cas à de trop grands projets soulignant que le site ‘Les jardins de la Couronne’ situé en face de l’hôpital concentre beaucoup de problèmes. Quant au projet Ernotte en cours de finalisation, elle en déplore la mauvaise conception. « On a prévu trois cents logements sans équipement collectif. La commune a amélioré le projet en proposant une crèche, un local communautaire, une école de devoirs, l’établissement de commerces. Mais elle devra en supporter le coût », se plaint l’échevine qui a hérité du dossier de la majorité précédente. Quant à la transformation de bureaux en logement chère à la secrétaire d’Etat au Logement, Françoise Dupuis, Nathalie Gilson est assez ouverte. Elle cite des exemples où la commune a agit dans ce sens à l’avenue de la Couronne ou à la rue Capitaine Crespel. « Pour ce dernier cas, il s’agit plutôt d’un changement de permis pour une nouvelle construction qui avait été acquis pour du bureau et a été transformé en permis pour du logement. Il est incontestable qu’il existe un surplus. Mais il faut établir un seuil comme pour les ateliers. Cela peut faire pression sur les prix des bureaux. Mais il faut garder la mixité à l’esprit », conclut l’échevine. " 1. Site Internet Urban Forum : http://www.urbanforum.eu/. 2.Site Internet Alter Echos : http://www.alterechos.be/index.php?page=summaryList&content=article&display=list&lg=1&num=255&list_p_num=0

10.7.08

Interpellation sur les promenades cyclistes en Région bruxelloise

J’ai interpellé le 18 juin le Ministre Smet sur les promenades cyclistes de la Région bruxelloise. En fait, c’est une activité que je pratique moi-même en famille quand l’occasion se présente. La dernière fois j’ai voulu trouver une promenade par Internet et n’arrivant point à me procurer de plan, j’ai décidé de creuser un peu la démarche pour savoir ce qui se faisait dans notre Région. Sur le site de la forêt de Soignes, il y avait des itinéraires intéressants mais interdit aux vélos ou seulement partiellement accessibles. Ensuite j’ai été voir sur le site de l’asbl Pro Vélo sur lequel m’avait renvoyé l’office de Tourisme bruxellois et qui se charge de la promotion du vélo en Région de Bruxelles Capitale. Là aussi, un problème se posa, à moins de se procurer les plans, impossible de disposer de promenades quelconques sur le net. Pour finir je suis tombé sur un site du groupe ARCO consacré aux promenades vélo dans l’entièreté du Royaume mais, chose étrange, là aussi la Région bruxelloise semblait spoliée puisqu’il n’y avait aucune références à une quelconque promenades bruxelloises, à croire vraiment qu’il n’en existait pas !! J’ai même appelé les responsables du site qui m’ont remercié de la suggestion!! Après tout ça, je me suis dit qu’il y avait bien matière à interpeller le Ministre Smet qui, dans le cadre de sa politique de mobilité, avait beaucoup fait pour encourager les citoyens à faire usage de leur vélo dans leurs déplacements. Moi je m’interrogeais plutôt sur un usage moins « fonctionnel » du vélo car, ne l’oublions pas, le vélo remplit aussi une fonction toute ludique, à l’occasion d’une ballade en famille, de visites, ou de moments sportifs, seul ou entre amis. Ainsi beaucoup de gens, moi y compris, apprécient enfourcher leur vélo le week-end pour prendre l’air et découvrir notre Région autrement. Il est donc là aussi utile de faire les efforts nécessaires pour permettre aux citoyens demandeurs de s’adonner à cette activité dans de bonnes conditions. D’autant que notre Région ne manque pas d’itinéraires cyclistes intéressants, évidemment en Forêt de Soignes, mais aussi notamment au cœur même de la ville, qui n’est pas en reste au niveau des parcs et autres terrains verts. Aussi je m’étonne que l’information sur ces parcours n’ait pas été rendue plus accessible, surtout par Internet. Il paraît en effet compliqué aujourd’hui d’avoir accès à de bonnes informations pour profiter de ce plaisir simple. Les options que j’ai découvertes étaient toutes payantes. Ces conditions sine qua non peuvent constituer un frein inopportun à cette envie bien légitime de découvrir ou d’accéder à la Région de Bruxelles capitale en vélo. Il serait dommage de ne pas faire profiter de cet aspect agréable que peut offrir notre Région. J’ai donc dit au Ministre que je regrettais qu’il n’y ait pas de promenades cyclistes ludiques et culturelles officielles autres que ces ICR. Il faut toujours passer par une asbl ou une organisation et payer. Je lui ai donc demandé les démarches entreprises pour résoudre ce problème et si il avait eu recours à Internet pour diffuser davantage leur existence, pour qu’en un seul clic les gens aient accès à un plan plus lisible et même à certains commentaires intéressants sur les lieux qu’ils s’en vont découvrir. Ce à quoi il m’a répondu qu’il existait plus de 300 000 possesseurs de vélos en Région bruxelloise, ce qui constitue un potentiel énorme d’usagers cyclistes. Une carte topographique avec les inclinations vient d’être mise sur pied et est accessible sur Internet ou dans plusieurs points de vente pour la somme modique de 1euro. Il y figure également des itinéraires en forêt de Soignes et des promenades vertes qui sont fléchées, mais il n’y a pas de balisage sur le terrain car ce serait une source possible de confusion. Enfin les ICR comportent également des tronçons agréables. Tout cela est très positif même si il y a tout de même un problème de communication entre les différentes entités responsables. Idéalement, il aurait fallu que l’Office du Tourisme sache directement quoi, que les différents sites de la Région renvoient à l’information utile, que les promenades vélo soient accessible sur le site même de la forêt de Soignes, etc… Ceci étant dit : bonnes promenades à tous les cyclistes de notre Région et d’ailleurs !!

Question Orale sur la lutte contre l'imperméabilisation de la ville

Toujours le 18, j’ai posé une question orale à Pascal Smet sur la lutte contre l’imperméabilisation de la ville. A l’heure où le plan pluie du gouvernement est à l’enquête publique, j’ai saisis l’opportunité pour lui demander un état des lieux de sa politique sur le sujet en matière de travaux publics. Car de toute évidence, le secteur des travaux publics joue un rôle particulier dans la lutte contre l’imperméabilisation de la ville. Ainsi, plusieurs aspects entrent en ligne : Le type de revêtement choisi pour les voiries, les places, les parkings ; Les aménagements paysagers des abords de voiries ; Les systèmes de raccordements à l’égout ou d’autres techniques pour ne pas rejeter les eaux pluviales aux égouts. Toutes ces techniques alternatives de traitement des eaux pluviales lors des travaux publics existent et ont fait leurs preuves. Nous avons vu encore récemment lors des fortes pluies à Bruxelles que les égouts débordent rapidement et que dans certaines communes, les bassins d’orage n’ont déjà plus la capacité suffisante. J’ai donc demandé que le Ministre fasse un bilan de son action pour réduire l’imperméabilisation du sol de notre Région. J’ai voulu entre autres savoir quelle est la proportion de voiries dont les travaux sont effectués avec un revêtement drainant ? Quelle est la proportion de voiries sans raccordement à l’égout pour les eaux pluviales mais conçues avec des systèmes alternatifs d’infiltration de l’eau ? Combien d’aménagements d’abords de voiries avec une attention au ralentissement de l’écoulement des eaux de pluie ? La réponse du Ministre fut la suivante : selon lui et les experts qu’il a consulté en la matière, les techniques dont j’ai parlé plus haut ne constituent pas un bon choix, car elles auraient un mauvais comportement en voiries urbaines. Ce « mauvais » comportement se traduirait par une moindre adhérence et donc un gros problème d’usure rapide et même de déchaussement. Ce qu’il préconise et met en place dans sa politique pour une bonne perméabilisation des voiries et éviter des trop gros débordements en cas de fortes pluies c’est un recours aux coins verts, qui agissent comme absorbants, aux égouts tampons et peut être aussi aux bassins d’orage. Il suggère d’utiliser les places mais à condition qu’une étude soit réalisée au cas par cas pour vérifier la pertinence de cette initiative. Je n’ai pas pu me contenter d’une telle réponse car dans d’autres villes et régions ces différentes techniques ont fait leur preuve, et c’est la raison pour laquelle j’ai recommandé au Ministre de se pencher sur l’exemple français de la Région de Douai. Pour les infos sur les techniques alternatives de récolte des eaux pluviales, consultez www.ADOPTA.fr, le site de la communauté urbaine de Douai sur ce sujet.

Interpellation sur l'écran Flagey

Le 18 juin dernier, j’ai interpellé le Ministre en charge des Travaux publics, Pascal Smet sur l’écran multimédia qui allait être installé sur la place Flagey. Comme chacun le sait, celle-ci a été (enfin !) inaugurée après tant d’années de travaux et de souffrances pour les riverains. De grands efforts ont été faits pour que cette place soit particulièrement belle et soignée dans son esthétique. Le projet retenu par la Région prévoyait un emplacement pour un écran double face pivotant que la Commune et la Région souhaitaient utiliser comme « outil de communication civique et comme support artistique » (phrase repris texto du dossier de l’auteur du projet retenu par la Région). Le Ministre a lancé un appel d’offre pour le placement de cet écran dont une des faces serait un écran publicitaire. Comme l’utilisation de 50% de la superficie de l’écran semble contraire à l’esprit et à la volonté qui avaient prévalus lors du choix de l’aménagement de la place, j’ai voulu savoir si c’était une logique purement économique qui avait justifié ce revirement de Pascal Smet et si il ne pensait pas que la place, ses habitants et ses utilisateurs, méritaient un espace vierge de toute publicité. Pour le Ministre, cet écran a toujours fait partie du projet, ce que je n’ai nullement contesté puisque c’est l’usage différent que l’on veut en faire, et qui n’était en rien prévu à la base, qui me pose problème. Il n’a lui personnellement jamais écarté la possibilité d’un espace publicitaire. Quoi qu’il en soit, Pascal Smet a rappelé la fonction hautement technologique de cet écran qui a tout de même coûté la bagatelle de 150 000 euros et constituera des frais importants d’entretien et de gestion. Ce sont ces sommes qui appellent selon le Ministre à une gestion par un concessionnaire dont le pourcentage de réclame autorisé permettra qu’il n’y ait besoin d’aucunes interventions, ni de la Région, ni de la commune. Il aurait personnellement veillé à ce que l’on porte une attention toute particulière à l’esthétique de la place et de l’ensemble du projet pour conserver au maximum un rendu architectural et urbanistique de grande qualité. L’écran ne sera utilisé qu’à 50% pour un usage publicitaire, tandis que les 50% restant seront dévolus à des fins publiques avec par exemple des annonces culturelles ou des projections de films ou de compétitions sportives et donc au bénéfice de tous les riverains. Il a aussi ajouté que cette décision avait été prise en concertation avec la commune et donc qu’il ne voyait pas pourquoi on revenait là-dessus. De mon côté, je trouve que mon intervention est plus que légitime puisqu’il n’a jamais été question de publicité. Cette question de frais de gestion de l’écran devait très logiquement être comprise dans le budget initial et donc à mes yeux ce n’est pas une raison valable. On ne peut qu’espérer que cette publicité ne constitue pas une pollution visuelle trop forte. J’ai à cœur que la place Flagey, pour son caractère exceptionnel et après tant d’année d’attente, en soit vierge, pour le bonheur de tous.

Intervention Dossier Neder-over-Heembeek

Je suis intervenu dernièrement ( le 27/05) en commission aménagement du territoire dans le cadre d’une interpellation de Marion Lesmere à Mme Françoise Dupuis, secrétaire à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement et de l’Urbanisme concernant le projet de construction d'un immeuble de 31 appartements sociaux rue du Molenblok à Neder-over-Heembeek. Cela renvoie à une problématique qui se pose souvent ces derniers temps et notamment à Ixelles avec le projet de construction de logements sociaux chaussée de Boisfort (plus connu sous le nom de projet Ernotte) Pour ceux qui voudraient le compte rendu de l’ensemble des débats, qu’il s’en réfère à l’adresse suivante : http://www.weblex.irisnet.be/crb/questframe.asp La question soulevée par Mme Lemesre met en évidence l'importance de la procédure urbanistique. Il importe, dans ce dossier comme dans d'autres, de viser la plus grande transparence possible. Les habitants ne doivent pas avoir l'impression de se trouver face à un projet qui doit être réalisé coûte que coûte, comme un rouleau compresseur, parce qu'il s'inscrit dans la phase de réalisation d'un plan logement. Nous devons tenir compte de deux points essentiels : - Tout d'abord, la question de la dispersion : un amendement devrait être inséré dans ce plan, qui prévoirait d'éviter une trop grande concentration d'une population qui vit des difficultés économiques, ce qui peut poser des problèmes sociaux. - Ensuite, la question de la procédure : il est essentiel, même si l'on tient à faire avancer un dossier, que la population soit informée des modifications apportées à un projet et qu'elle puisse formuler des remarques. Mme Quix a évoqué la volonté de ne pas dépasser certains budgets, ce qui aboutit à stationner des véhicules en voirie, à ne pas prévoir d'ascenseurs dans certains immeubles... et génère des problèmes. Je suis alors intervenue pour critiquer la philosophie de ces projets. L'implantation de 900, voire 2.000 nouveaux habitants doit tenir compte de la question des équipements. Dans tous les projets encours jusqu'ici, ce sont les autres niveaux de pouvoirs publics - c'est-à-dire pas la Région mais les collectivités locales – qui doivent investir dans les plaines de jeu, les locaux communautaires, les crèches, écoles et autres équipements. Le défaut de ce plan est qu'il s'agit d'un "plan briques", qui se focalise sur la construction en négligeant tous les aspects connexes, qui sont pourtant essentiels pour le bon fonctionnement du projet, le bien-être de cette population et de toute la population qui vivait sur les sites existants avant l'arrivée des nouveaux habitants.

C'est vraiment génial!! j'en parlais encore il y a peu sur ce blog

et la voilà libre...

quelle émotion, quelle admiration pour cette femme qui nous inspire tous!!!

2.7.08

Interpellation à Evelyne Huytebroeck sur l'usage des pesticides en Région bruxelloise

Le mardi 16 Juin, j'ai interpellé Evelyne Huytebroeck, Ministre en charge de l'Environnement, de l’Energie et de la Politique de l’eau sur la présence de pesticides dans notre environnement et l’atteinte qu’ils portent à notre santé et à notre patrimoine naturel. Loin d’être anodins, les pesticides sont des poisons pour les organismes vivants. Ils le sont aussi, pour l’être humain, même à faibles doses, surtout lors d’usages répétés. Les enfants sont particulièrement sensibles et exposés, tout comme les femmes enceintes. On utilise des pesticides au jardin (herbicides, anti-limaces, fongicides, insecticides etc.) mais aussi dans la maison (diffuseurs contre les moustiques, bombes insecticides, colliers antiparasites pour chiens et chats…). Ces pesticides sont appelés « pesticides domestiques » ou « biocides ». Ainsi, l’homme se rend malade par des gestes quotidiens : en protégeant son chien ou chat des puces, en utilisant un aérosol contre le vilain moustique qui l’empêche de s’endormir, en plaçant une tablette antimites dans une armoire, en mangeant des légumes où il ne risque pas de trouver la moindre chenille ou le moindre insecte, en pulvérisant ses rosiers pour les débarrasser des pucerons, ou ses plantes d’intérieur attaquées par les cochenilles, en pratiquant un désherbage chimique pour garder ses parterres propres, etc. Or, la plupart des citoyens sont peu ou mal informés de la dangerosité de l'usage des pesticides dans leurs jardins et dans leur habitation, dangerosité pour eux-mêmes et pour l’environnement. En outre, les gens font souvent un usage trop fréquent, trop important, et inadéquat de ces produits. Ces gestes qui s’inscrivent dans le quotidien font partie d’une multitude de niveaux sur lesquels il est possible d’agir pour mieux protéger notre environnement et notre santé. Pour la gestion des espaces publics et des espaces verts, l’emploi des pesticides a été réglementé. En avril 2004, le Parlement bruxellois a voté une ordonnance interdisant l'utilisation des pesticides dans l'espace public de la Région. Ceci est une bonne chose mais il y a encore beaucoup à faire pour ce qui concerne l’utilisation des pesticides dans les espaces privatifs qui représentent une part non négligeable de notre territoire puisque, d’après l’IBGE, les jardins et domaines privés occupent 42% des espaces verts en Région bruxelloise. Des chiffres pour la Région wallonne montrent par ailleurs que 30% des pesticides sont dévolus à un usage domestique et dans les jardins privatifs. Evidemment, le caractère beaucoup plus urbain de notre Région fait qu’il n’y a certainement pas de commune mesure avec la Wallonie en matière d’usage de pesticides. Toutefois, si notre région est effectivement plus urbaine, il n’en demeure pas moins qu’elle est très « verte » et infiniment riche en matière de biodiversité. Il s’agit là d’un patrimoine à sauvegarder et sur lequel les pesticides ont des répercussions profondément néfastes. Il est important de rappeler autant que possible que des alternatives viables existent à tous ces traitements chimiques. Il existe non seulement des produits verts et moins polluants mais également des pratiques de substitution, comme par exemple les haies écologiques, pour attirer oiseaux et insectes auxiliaires, les abris pour les accueillir, l’usage de plantes compagnes, l’utilisation de préparations de plantes, etc. Toutes ces préoccupations sont partagées par l’Union européenne. En mars dernier, s’est organisée la « Semaine sans pesticides », une démarche européenne relayée par de nombreuses régions de l’Union. Elle consiste en une série d’actions menées dans le but de rappeler les côtés néfastes de ces produits toxiques, néfastes pour la nature et pour l’homme, mais aussi pour sensibiliser les personnes aux alternatives possibles. Vu l’intérêt toujours grandissant du public pour tout ce qui touche à la sauvegarde de l’environnement, il est certain que cette action rencontrerait un grand succès dans notre Région. Je ne conteste pas que des projets intéressants ont été menés par la Région mais regrette qu’ils ne s’intègrent pas dans ce qui existe au niveau national et européen comme la précitée « Semaine sans pesticides » qui jouit d’une grande visibilité. Celle-ci se développe sur une dizaine de jours, deux week-ends en fait, et permet aux écoles de participer pendant la semaine. On peut donc se demander pourquoi ne pas avoir fait coïncider les évènements bruxellois « Nature au jardin » et « un jardin sans pesticides c’est possible » avec la Semaine européenne sans pesticides. Mes questions étaient donc les suivantes : 1. Existe-t-il des études sur l’usage privé des pesticides et des biocides en Région bruxelloise ? Sur le volume et la fréquence de cet usage privé et des répercussions néfastes qu’il a sur notre environnement et sur la biodiversité? 2. La semaine sans pesticides semblait être l’action providentielle pour rendre plus visible et plus efficace cette sensibilisation. Pourquoi dès lors notre Région ne s’y est pas investie davantage ? Il semblerait qu’il n’y ait pas eu de groupe de gestion bruxellois pour la préparation de cette semaine, alors que la Région wallonne était bien représentée. Est-ce exact ? La Région bruxelloise a-t-elle quand même financé l’organisation de cette semaine ? Si non, pourquoi ? 3. Concernant les espaces verts publics, existe-t-il un bilan de l’arrêt de l’usage des pesticides depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance ? En quoi consistent les contrôles, et quelle en est la fréquence ? La Ministre a répondu qu’il n’y avait pas de chiffres pour notre Région et qu’il s’agissait de données difficiles à établir. Même en se rapportant aux ventes de ces produits, l’endroit où on les achète n’est pas forcément celui où on en fera l’usage. Elle rappelle qu’une collaboration avec le Fédéral est indispensable et plaide même pour une politique nationale plus que fédérale. Elle précise aussi que l’IBGE participe amplement à l’effort fédéral en la matière. Concernant la non participation de la Région à la Semaine européenne sans pesticides, la ministre a répondu qu’il ne s’agissait pas d’une intention délibérée mais que ses services se sont concentrés sur le projet « nature au jardin » dont les dates fixées ne coïncidaient pas avec celles de la dite « semaine ». Ce a quoi elle a ajouté qu’elle prendrait en compte cet évènement et verrait si il est possible d’y intégrer ce qui se fait déjà dans la Région. Il n’est pas possible pour l’IBGE de participer à tous les évènements organisé par l’Europe, sans compter toutes les autres demandes de participations à d’autres niveaux dont ils sont l’objet. Ils sont donc obligés d’opérer un choix. Au niveau de l’usage des pesticides dans les espaces publics, il semblerait, aux dires de la Ministre Huytebroeck, qu’il n’y ait pas de contrôles systématiques qui permettraient une évaluation du respect de l’ordonnance interdisant l’utilisation des pesticides dans l’espace publics. J'ai été satisfaite de la volonté de la Ministre d’étudier la possibilité d’intégrer les différentes actions dans le cadre national et européen de « la semaine sans pesticides ». Par contre, je déplore d’apprendre le peu de suivi du respect de l’ordonnance l’usage des pesticides dans les espaces publics. On peut espérer qu’un contrôle ne révèlera pas que l’ordonnance est restée lettre morte et que l’utilisation des pesticides se poursuit. En outre, le contrôle permettrait de mesurer la pertinence de cette interdiction et d’évaluer les effets de l’ordonnance.

Dossier Télé Bruxelles: La météo en burka!

Vous avez certainement entendu parler de cet incident sur Télé-Bruxelles, en tant qu'administratrice j'ai suivi le dossier de près.
Voici le communiqué de Presse: Dérapage sur Télébruxelles : météo présentée en burka « Les administrateurs MR interpelleront au Conseil d’administration » Mercredi 18 juin 2008 Les administrateurs MRLB siégeant au Conseil d’administration de Télébruxelles sont scandalisés et interviendront en conséquence au Conseil d’administration ! Ce mercredi 18 juin, sur le site http://www.telebruxelles.net/, on peut en effet visionner à loisir une vidéo de Fadila BlueGirl présentant la météo… en burka, ne laissant à peine apparaître une paire d’yeux ! « Chaque jour en effet, Télébruxelles donne la possibilité à un citoyen Bruxellois de présenter la météo sur sa chaîne de télé locale. Si l’idée semble des plus sympathiques en théorie, on peut aujourd’hui se demander quel contrôle éthique est assuré quant à la diffusion de ces vidéos par Télébruxelles ? A ce jour, la burka n’est pas autorisée sur le territoire bruxellois, se référant aux règlements de police qui interdisent de se promener masqué en ville hors des jours de mardi gras. Comment peut-on dés lors en arriver à une telle dérive sur les ondes de notre télévision locale, bafouant d’un coup nos valeurs démocratiques dans lesquelles s’inscrit le respect de la femme ? », se demande Nathalie GILSON, Députée MR et administratrice au sein du CA de Télébruxelles. Françoise BERTIEAUX, Présidente du MRLB, a demandé que toute la lumière soit faite sur ce malheureux incident et que les administrateurs MR interpellent le Président du CA et le Directeur général de Télébruxelles à ce sujet au Conseil d’administration : « A l’heure où en Turquie le Gouvernement interdit le port du voile dans ses universités, je ne sais pas très bien quel message on veut faire passer avec cette vidéo ? Je ne peux qu’espérer qu’il ne s’agit là que d’un malencontreux malentendu ! »
Vous pouvez aussi en savoir plus via les liens suivants:
View topic - Brussels: Weather report in a burka :: Free Dominion*...*<http://freedominion.com.pa/phpBB2/viewtopic.php?t=100958&view=next&sid=6142716e7086b822547372b3c3cfa8a2>Brussels parliament member and councillor *Nathalie Gilson* asks whatsupervision Télé Bruxelles has over broadcasts. She mentions that wearing aburka is not *...*Islamist Watch Blog <http://www.islamist-watch.org/blog/>Brussels parliament member and councillor *Nathalie Gilson* asked whatsupervision Télé Bruxelles has over broadcasts. She mentioned that wearing aburqa is *...*Poll: Should TV personalities be allowed to wear religious clothes*...*<http://www.pollsb.com/polls/poll/16664/should-tv-personalities-be-allowed-to-wear-religious-clothes-on-air>Jun 23, 2008 *...* Belgian parliament member *Nathalie Gilson* publicallyspoke against the broadcast, demanding to know what supervision does TéléBruxelles enact over its *...*